La capitale de Madagascar est la ville de Tananarive. Cette ville, comptant trois millions d’habitants, est toujours embouteillée. Ainsi, aux heures de pointe, il faut deux à trois heures pour sortir des bouchons. Son agglomération est l’une des plus polluées du monde et l’île se retrouve au cinquième rang des pays les plus pauvres de la terre. Ainsi, la Banque mondiale soutient l’investissement de la transformation numérique pour aider Madagascar à se développer dans ce secteur.

Les technologies numériques à Madagascar, un énorme potentiel pour l’économie du pays

L’industrie des services par le biais des nouvelles technologies numériques à Madagascar est une nouvelle source de croissance dans le pays. Elle permet de favoriser la création d’emplois et sa croissance. L’île s’est trop longtemps appuyée sur les dépenses publiques pour trouver la croissance économique et s’est engouffrée dans la pauvreté. Les nouvelles technologies ayant vu le jour depuis peu de temps dans le pays, sont en croissance permanente. Des systèmes Internet sont de plus en plus utilisés comme le paiement dans un cadre réglementaire, l’éducation nationale, l’installation de start-ups grâce à de nouvelles entreprises visant le marché mondial. On compte désormais, des dizaines de milliers d’emplois créés par ces entreprises.

L’inclusion financière grâce aux nouvelles technologies à Madagascar

Parmi les différentes filières d’activités fonctionnant grâce aux nouvelles technologies informatiques comme Internet, en terme d’impact sur la vie économique de la population malgache, la finance fait partie des plus importantes. L’inclusion financière dans le pays améliore considérablement l’économie de Madagascar. Un débat s’est tenu sur le sujet au siège de la Banque mondiale sur cette inclusion financière ayant pour but d’améliorer le bien-être de chaque personne. L’accès aux services financiers permet ainsi aux entreprises malgaches et aux ménages d’anticiper le financement à long terme d’un projet, et même de faire face à des imprévus. Grâce à cette transformation numérique, il est même prévu par la Stratégie nationale de l’inclusion financière à Madagascar d’atteindre un taux d’augmentation de 45 % d’ici 2022.

La télécommunication, l’un des secteurs les plus performants en matière de technologies numériques

Pour le développement de l’économie à Madagascar grâce aux technologies numériques, la télécommunication est au premier rang. Bien que le pays dispose de la connexion à Internet en haut débit et que son indicateur soit évalué à deux fois supérieur à la moyenne mondiale, il s’avère que le taux d’accès est très faible avec 2,1 % d’après ARTEC. Cette situation s’explique par un faible taux d’accès à l’électricité, de l’enclavement de certaines zones éloignées et du retard pris dans l’économie productive et du commerce. L’accès aux technologies numériques est donc indispensable au pays pour que son économie décolle enfin. ARTEC (autorité de Régulation de la Technologie de Communication) a signé un protocole de coopération avec l’Institut national de la statistique ou INSTAT afin de promouvoir les échanges d’informations au niveau des Télécommunications et des TIC concernant les usagers.

Le développement de l’investissement dans le secteur numérique à Madagascar

Madagascar devient pour les pays européens occidentaux, une opportunité en matière d’investissement grâce à sa position géographique. La main d’œuvre est jeune et les nouvelles technologies prennent un essor considérable ces dernières années. Grâce à Internet de nouveaux métiers émergent dans l’assistance vocale, le traitement de données informatiques, et bien d’autres encore, comme le marché local encore vierge concernant le taux de pénétration web et mobile en forte croissance.

Madagascar s’ouvre très rapidement au marché mondial du numérique. De nombreuses opportunités en matière d’investissement dans les domaines de l’innovation technologique et de l’entrepreneuriat voient le jour. Chaque acteur y trouve son compte : les investisseurs européens sont satisfaits de leurs placements et Madagascar remonte son PIB grâce aux nouveaux médias et start-ups s’implantant de plus en plus sur son sol.

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